Botanique et Herbier
Un peu d’histoire : La nomenclature binaire
Après une première étape consistant en la description des plantes, de leur forme, de leurs organes, de leurs fonctions, la botanique fait un grand pas en 1753 avec la parution de “Species plantarum” de Linné (1707-1778), dans lequel il officialise la nomenclature binomiale en botanique. C’est la naissance de la botanique systématique moderne dont les deux bases fondamentales sont la classification (taxinomie ou taxonomie) et la nomenclature.
Elle en devient une science cherchant à mettre de l’ordre dans cette diversité infinie des formes et des structures, là, où la Nature s’évertue, semble t-il, à créer dans le désordre mais dont l’évolution, notion apparue dans la seconde moitié de XVIIIème siècle, cette marche en avant audacieuse par ses inventions quotidiennes, fait de ce monde vivant un sujet d’études fascinant, complexe et sans fin.
Au début du XIXème siècle, Lamarck (1744-1829), l’un des plus grands botanistes de son époque, par l’importance de son travail, contribue à la progression de la botanique qui accède alors au statut de discipline autonome.
Il postule, en effet, que les modifications des êtres vivants sont des réponses aux changements du milieu qui les entoure.
Pour citer Jean-Marie Pelt dans sa Préface de “Botanique, Systématique moléculaire” de J-L Guignard et F. Dupont “Comment pourrait-on analyser la structure d’une formation végétale ou les caractéristiques d’une végétation sans la parfaite connaissance des espèces qui les constituent. La botanique systématique reste donc la pierre angulaire, le code de référence fondamental, le tronc commun, véritable passage obligé pour aborder les divers domaines de la biologie végétale...”
Cet herbier, réalisé dans un esprit de simplicité, se doit cependant de respecter la nomenclature binaire utilisée en botanique. Chaque espèce, depuis Linné, est définie par deux mots latins. Le premier est le nom du genre, le second le nom de l’espèce. De plus, pour être complet, le nom
d’espèce est suivi par le nom abrégé du premier botaniste qui l’a décrite comme L. pour Linné. Or, seul le nom latin, langue universelle, sert de référence à tous les botanistes, dans le monde entier. Le nom vernaculaire ou vulgaire, quant à lui, prête trop à confusion. En effet, une même plante reçoit selon les cultures, les traditions, les langues des noms différents et parfois même non répertoriés car localement employés puis abandonnés....
p 12
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Lecture d'une planche d'herbier
p385
Index
p 395
Bibiographie
Centaurea cyanus,
bleuet
Anthemis arvensis,
anthémis des champs
anthémis des champs
Digitalis lutea,
digitale jaune
digitale jaune
Phyteuma orbiculare,
raiponce orbiculaire
raiponce orbiculaire
Gymnadenia conopsea,
orchis moucheron
orchis moucheron
Tolpis staticifolia,
épervière à feuilles de statice
épervière à feuilles de statice
Lotus maritimus (gousse),
tétragonolobe
tétragonolobe
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Mise en page, scans, photos : Marie-Hélène Le Roux
Copyright 2007 Marie-Hélène LE ROUX
Dépôt légal : 1er trimestre 2008